« De bon matin – ainsi chantait Shankara –
Je pensais à Sat, Chit et Ananda ;
A Être, Conscience et Béatitude – le ternaire
Qui transcende la dualité de la simple pensée. »
« Je ne suis ni ce corps ni cette âme –
Je suis l’Âtman dans la caverne du cœur. »
Ce que le Véda appelle néti-néti –
Ce que le védantin connaît comme non-cela.
« Sans naissance, sans changement – éternellement
Soi-même, Lumière de la lumière – c’est cela que Je suis. »
Je pensais à Sat, Chit et Ananda ;
A Être, Conscience et Béatitude – le ternaire
Qui transcende la dualité de la simple pensée. »
« Je ne suis ni ce corps ni cette âme –
Je suis l’Âtman dans la caverne du cœur. »
Ce que le Véda appelle néti-néti –
Ce que le védantin connaît comme non-cela.
« Sans naissance, sans changement – éternellement
Soi-même, Lumière de la lumière – c’est cela que Je suis. »
„Am frühen Morgen — so sang Shánkara —
Dacht ich an Sat und Chit und Ananda; An Sein, Bewusstsein, Seligkeit — das Drei, Das übersteigt des bloßen Denkens Zwei.“ „Ich bin nicht dieser Leib, nicht diese Seele — Ich bin das Âtman in des Herzens Höhle.“ Das, was der Veda Neti-Neti nennt — Was der Vedântî als das Nicht-Dies kennt. „Ohne Geburt, ohn Wandel — ewiglich Sich selber, Licht des Lichtes — das bin Ich.“ |
F. Schuon : Lieder ohne Namen V